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- Dominique Digeon - les échecs - installation à Ambleville - Une seule fois par an, entre mars et avril, l’éclosion de 8700 narcisses permet l’apparition éphémère d’un échiquier géant, dans le Jardin du Soleil au château d’Ambleville (Val d’Oise). |
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Au printemps 2006, je superposais sur les 26 pièces d’échecs en topiaire existantes, 23 pièces peintes spécialement conçues et réalisées pour ce lieu et événement botanique. Il s’agit des 23 dernières pièces d’échecs restantes sur l’échiquier à la fin de la partie nommée : l’Immortelle. Rois, Dames, 2 Tours noires, Fous 1 blanc et 1 noir, 4 Cavaliers, 11 Pions. Avec pour objectif la réalisation ultérieure des 32 pièces du jeu complet. L’Immortelle est une partie d’échecs célèbre jouée à Londres en 1851 entre Andersen et Kiereritzky qui impose le Mat par le sacrifice de la Dame au 22me coup. Les jardins d'Ambleville, classés « jardins remarquables » sont composés de trois terrasses. Ils ont été recréés par la marquise de Villefranche lorsqu'elle racheta le château en 1928 aux héritières de Charles Sedelmeyer.Ces dernières années ils ont été restaurés, agrandis et entretenus par sa petite fille Stéphanie de Villefranche. Le jardin du soleil est situé sur la terrasse supérieure. Il est inspiré d'un tableau de Paul Brill, représentant un échiquier géant, le damier étant composé de 8700 narcisses, visible au printemps, chaque pion en if, taillé selon les inspirations de Stéphanie de Villefranche. Il est bordé de part et d'autre d'allées de tilleuls centenaires dessinant une perspective vers le soleil à 12 rayons. |
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Roi
noir glycérophtalique sur bois marine 200x80cm |
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SILHOUETTES
2004
Ces
pièces: Roi, Reine, Fou, Tour et Cavalier sont constituées d’une
silhouette verticale peinte de 2m de haut. Plusieurs éléments dérivent des séries précédentes : Les bords denses en dégradés vers l’intérieur correspondent à ceux utilisés dans la série des Multiportraits de 2001 : une ligne massive de pleine pâte colorée. Ils renvoient à la problématique de la limite du dessin. |
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Sur le verso : le pochoir d’un système nerveux poétisé rappelle la série des Ecorchés de 2003 problématique de l’effacement du visible. Sur le recto : une surface en tirets de monochrome, ou plus exactement, une couleur, plus du noir et du blanc reprend la plastique de la série des Tirets de 1989 et de la série des Monochromes 1992 problématique de l’accumulation de la couleur. La tête est peinte selon l’équivalence plastique de la nouvelle codification |
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